Point-clé n°3: Plus de matière grise pour plus de valeur

 

Pour les projets neufs ou de rénovation, le fil directeur de la conception est aujourd’hui le respect de la règlementation et éventuellement l’obtention de labels.

Cependant, la référence règlementaire est insuffisante. Elle n'a pas pour vocation, en tant que telle, à susciter chez les concepteurs le besoin d’explorer tous les gisements disponibles, notamment en matière d’architecture bioclimatique et de qualité d’usage. Cela risque de brider la créativité des équipes d’études et n’induit pas les processus d’optimisation des interfaces de l’efficacité énergétique avec les autres critères de performance du projet (évolutivité, flexibilité, maintenabilité…). Enfin, elle ne place pas le bâtiment dans son environnement, donc n’entraine pas la recherche des opportunités d’urbanisme et de mix énergétique local.

 

Le respect de la règlementation est une évidence qui doit résulter des choix réalisés dans le cadre d’une approche globale d’optimisation, et non l’inverse.

 

Le processus d’optimisation requiert un complément de « matière grise » en amont, dont le surcoût est faible par rapport aux gains qu’il induit en aval sur les investissements, la qualité et, en définitive, la valeur de l’ouvrage.